lundi 28 janvier 2013

Progression du ponçage de l'intrados du Turtle Deck

J'avais déjà pas mal nettoyé toutes les traces de colles mais il restait un gros travail de ponçage méticuleux de toutes les bordures de l'intrados du turtle deck.
On mesure mieux le chemin parcouru en partant de ces photos :






 J'ai également continué à reboucher les petits trous provenant des outrages du temps à l'aide de pâte mastic polyester.




lundi 21 janvier 2013

Je ponce donc j'essuie...

Il est bon pour la motivation de mesurer le chemin parcouru depuis le début du chantier.
Voici donc le flanc droit de l'habitacle juste après avoir enlevé la moquette et gratté une partie de la colle néoprène.
Ci dessous le flanc après un premier ponçage d'ébauche.
Et enfin, le même flanc après le ponçage de finition. Les multiples petits trous vont être bouchés avec un mastic polyester bi composant (sintobois) afin de retrouver l'aspect bois d'origine. 

Le dossier, le porte chapeau et le turtle-deck après avoir enlevé les couches de moquettes et de mousses !
 
L'habitacle après ponçage. Certaines zones sont difficiles d'accès et nécessites de la patience. Mais le résultat vaut bien quelques litres d'huile de coude !

Sur cette photo du dossier il est difficile de savoir quelle est la nuance de contreplaqué utilisé.

Après ponçage, on retrouve la clarté du contreplaqué de bouleau.

Le porte chapeau couvert de colle et le turtle deck couvert de mousses.

On commence à y voir plus clair ! le cadre nécessitera quelques reprises car les outrages du temps l'ont couvert de trous.



Encore quelques heures de ponçage avant de retrouver une cellule saine prête à être revernie après les petites réparations nécessaires. Les multiples couches de vernis qui couvraient la cellule sont très difficiles à enlever, preuve de la bonne protection qu'elles apportent. J'utilise un grand nombre de feuilles d'abrasifs et deux types de ponceuses ; une excentrique orbitale (pour les grandes surfaces) et une ponceuse à patins triangulaires pour les zone difficiles d'accès. 

vendredi 4 janvier 2013

Implantation des réservoirs de pétrôle

Un hivers pluvieux et doux, rien de mieux pour bricoler sur le Minicab au coin de poêle à bois. Voici donc quelques nouvelles des travaux en cours :


Pour information, mon Minicab était équipé de deux réservoirs : Un réservoir avant de 41 litres  ...


et un réservoir arrière de moins de 30 litres. 


Les deux réservoirs étaient connectés à un robinet et filtre décanteur le Bosec. Admirez la mécanique de commande du robinet : Renvoie d'angle, et joint de cardan complet !

   
J'ai décidé de revoir l'installation pour gagner en capacité de pétrole et alléger un peu le tout.
Le principe est de simplifier au maximum la gestion du carburant et d'améliorer les performances en reculant le centrage lorsque l'on fait le plein complet de pétrole. 

J'ai donc décidé de remettre un réservoir de 65 litres à l'avant comme sur le Minicab original et d'ajouter une nourrice de 25 litres plus en arrière et plus haut que le réservoir. La nourrice n'est utilisée que pendant les grands trajets et se transvase dans le réservoir principal.
La gestion du pétrole est assez simple. Le robinet de transfert est fermé. Et au bout de deux heures de vol il suffit de transvaser la nourrice dans le réservoir avant.

Lorsque les pleins sont complet (100 litres soit un peu plus de 6 heures de vol) et l'avion chargé, on se retrouve au centrage maxi arrière (29%) gage de performances de décollage améliorées (empennage légèrement porteur). Et en fin de vol, le centrage avance, améliorant la stabilité.

Par un heureux hasard, le point haut de la nourrice coïncide avec le point haut du réservoir avant lorsque l'avion est au sol.

Le réservoir arrière, de bonne facture, ne conviendra pas à mon nouveau système d'attache. De plus j’espère gagner un peu de masse en en refaisant un.
Petite astuce : Je souhaitais connaitre son volume exact : 
Petite photo avec une échelle

Importation de la photo dans un logiciel de CAO, mise à l'échelle de l'image. Tracé du contour puis extrusion. Le volume est donné instantanément par les propriétés physiques : 27.5 litres
La masse de ce réservoir tout équipé est de 2.970 kg


J'ai également démonté le bouchon de réservoir arrière de marque PRESCHONA que je trouve très astucieux (0.180 kg). Je recherche des informations sur ce type de bouchon ?



J'ai donc fini de démonter les sangles du réservoir arrière qui était situé sous le porte chapeau de l'habitacle.


J'ai également continué mes opérations de ponçage décapage de la cellule. (ici retourné, le cadre dossier et le porte chapeau)


Le tout en cours de ponçage. Cette zone est très compliquée à décaper du fait de la multitude de raidisseurs qui empêchent d'utiliser les outils habituels. Merci aux fabricants de matériels électrique d'avoir pensé à faire des ponceuses multifonctions, bien pratiques dans ces zones peu accessibles.





Ma fille me donne un  coup de main !


J'ai également démonté l'intrados sous le plancher de l'habitacle. Cette feuille de contreplaqué de 2 mm était gorgée d'huile moteur et je souhaite de toutes les manières refaire le plancher complètement pour alléger un peu la cellule. Cette photo montre le début du travail au ciseau à bois pour démonter le contreplaqué


Et voici le tout une fois l'ensemble de la feuille démontée. On trouve encore des restes des installations précédentes (gaines de cables de freins, etc ...) qui  viennent compléter les kilogrammes des trucs inutiles ôtées de cet avion (12 kg quand même !!!). Les cales en bois sont une adaptation personnelle du constructeur amateur pour son système de palonnier. Je vais changer ça pour revenir à la version d'origine beaucoup plus logique avec les cales en bois collées sur les raidisseurs de plancher. 


Démontage également de la cloison par feu, également gorgée d'huile. 



Une petite anecdote : j'avais recueilli les copeaux de contreplaqué huileux provenant de l'intrados de plancher et de la cloison pare feu. Et, le temps étant humide j'ai eu l'idée de brûler tout cela dans mon poêle à bois.
J'enfourne le tout dans le poêle qui était au ralenti  et je me rends compte immédiatement que c'était une très mauvaise idée : Le contreplaqué s'est embrasé brusquement avec un dégagement d'énergie prodigieux provenant de la combustion de l'huile (38 millions de Joules au kilogramme quand même !!!!!). J'ai cru que j'allais mettre le feu à la baraque tellement c'était puissant comme combustion !
Avis aux pilotes : imaginez un feu moteur en vol avec des flammes qui viennent lécher cette cloison de bois gorgée d'huile !!!!!!!!
 Il faut absolument traiter correctement les cloison pare feu et éliminer toutes les fuites d'huiles.


Je ponce, je ponce, travaille ingrat, long, bruyant mais nécéssaire. Ici le dossier et le porte chapeau avant ....


et après !




Pareil pour les flancs de l'habitacle, avant ...


 et après !


 et je maudit jusqu'à la huitième génération de pithécanthrope qui à eu la mauvaise idée de coller 12 kilogrammes de moquette à la colle néoprène dans l'habitacle !!!!!